Ambroise (Ambrosius), un saint vénéré dans la tradition catholique, a laissé un héritage significatif dans l'histoire monastique du VIe siècle. Né vers une époque où la foi chrétienne s'enracinait profondément en Europe, Ambroise a consacré sa vie à la direction spirituelle et à la gestion rigoureuse des monastères.

Sa trajectoire monastique débute lorsqu'il est nommé abbé de l'Ile-Barbe, située près de Lyon. Son talent et son dévouement attirent l'attention de l'abbé de Saint-Maurice d'Agaune, Hymnemode, qui le convie à le rejoindre pour soutenir la direction de ce monastère prestigieux. Ambroise devient ainsi prior ou decanus de Saint-Maurice d'Agaune, où il contribue au rayonnement et à la croissance de l'abbaye.

À la mort d'Hymnemode, Ambroise lui succède à la tête de l'abbaye, et sous sa direction éclairée, le monastère connaît une période de développement florissant. Sa gestion charitable et rigoureuse est saluée, et sa réputation de sainteté s'étend au-delà des frontières du monastère.

Ambroise s'éteint en 520, probablement le 2 novembre, et son corps repose dans l'abbatiale qu'il a fait ériger, témoignant de son attachement durable à cet endroit saint. Son nom est inscrit au Martyrologe romain au 2 novembre, en reconnaissance de sa sainteté et de son dévouement à Dieu. Les écrits qui lui sont attribués, notamment sa Vie et son épitaphe, soulignent son rôle dans l'instauration de la louange perpétuelle, contribuant ainsi à enrichir la pratique spirituelle de son époque.