Aimé de Sion

Évêque de Sion

Les informations

| Fonction


Titre | Évêque de Sion

Emplacement | Diocèse de Sion

Année | 673 à 690

Ordre | Ordre de Saint-Benoît

Canonisation | Saint

| Biographie


Date de décès | 690

Lieu de décès | Diocèse de Sion

Activités | Moine, évêque

Jour de fête | 13 septembre

L'histoire d'Aimé de Sion

Aimé de Sion, un saint évêque au parcours marqué par la foi et la persécution, demeure une figure vénérée dans l'histoire religieuse. Néanmoins, sa vie et son héritage ont été jalonnés de défis et de déplacements forcés.

Natif de Saint-Maurice d'Agaune, en Suisse, Aimé de Sion embrassa la vie monastique au sein de cette communauté avant de devenir ermite à la chapelle de Notre-Dame du Scex. Son engagement et sa piété lui valurent d'être choisi comme évêque de Sion en 669, où il exerça son épiscopat avec éloquence et exemplarité pendant cinq ans.

Cependant, son destin prit un tournant tragique lorsqu'il fut persécuté par le Maire du Palais, Ébroïn, qui cherchait à renforcer son pouvoir au détriment de Thierry III. Contraint à l'exil, Aimé trouva refuge au monastère Saint-Fursy de Péronne, puis sous la garde bienveillante de saints abbés successifs à Hamaye et à Breuil, aujourd'hui Mauronville.

Sa mort en 690 ne mit pas fin à son influence. Ses reliques furent transférées à Soissons puis à Douai en 870, où il devint, aux côtés de saint Mauront, un patron de la ville flamande. Le 17 octobre 1206, cet héritage fut honoré par une translation solennelle de son corps à Douai, en présence d'éminents évêques de la région.

Aujourd'hui, plusieurs églises des Hauts-de-France, notamment celle de Liévin, perpétuent son souvenir sous le vocable de Saint-Amé. La ville de Douai, avec sa place éponyme, témoigne également de l'empreinte durable de ce saint évêque, rappelant ainsi son dévouement et son sacrifice au service de la foi.

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