Les entrées des cantons dans la Confédération
Alliance des 3 contrées d'origines de la Suisse, Uri, Schwytz et Unterwald.
En 732, Uri entre dans les annales historiques en tant que possession de l'abbé de Reichenau. Un siècle plus tard, en 853, Louis II de Germanie cède la région au couvent de Zurich. Ces premières mentions établissent les fondations de l'histoire d'Uri, la plaçant sous l'influence de puissantes entités ecclésiastiques et territoriales.
En 1243, Uri prend une initiative significative en adoptant un sceau commun, symbolisant une unité régionale croissante. En 1274, cette initiative est formellement reconnue par l'empereur Rodolphe Ier, marquant un tournant dans la légitimité de la région et de ses aspirations à l'autonomie.
En août 1291, Uri, aux côtés des cantons de Schwytz et de Nidwald, scelle le pacte fédéral, jetant les bases de la Confédération des III cantons. Cet événement majeur en 1291 marque le début de la formation de la Suisse. Au cours du siècle suivant, Uri poursuit son expansion territoriale, s'illustrant notamment dans la victoire contre les Autrichiens à Sempach en 1386 et l'annexion de la vallée d'Urseren en 1410.
Au XVIe siècle, Uri résiste à la Réforme et maintient sa foi catholique. Durant la République helvétique (1798-1803), il est intégré au canton de Waldstätten mais retrouve son indépendance après l'acte de médiation. Uri devient le bastion de la résistance contre les réformes religieuses et constitutionnelles, rejoignant la ligue de Sarnen en 1815. En 1845, il fait partie du Sonderbund, une ligue catholique séparatiste défaite par la Confédération suisse en 1847, marquant la fin de cette période tumultueuse.
Alliance des 3 contrées d'origines de la Suisse, Uri, Schwytz et Unterwald.
Texte d'origine en latin
Texte d'origine en allemand