L'histoire du canton de Glaris

Entrée dans la Confédération

4 juin 1352


Langue officiel

Allemagne


Superficie

685,3 km2


L'héritage celtique

Des vestiges du passé dévoilent les traces des premiers habitants dans le canton de Glaris dès l'âge du bronze, entre le XIIIe siècle av. J.-C. et le IXe siècle av. J.-C. Des ossements humains et des noms de lieu persistants témoignent de la présence de colonies celtiques au IIIe siècle av. J.-C. Fascinante, la rivière Linth tire son nom du mot celtique "Linta," signifiant le serpent ou le dragon. Ces découvertes archéologiques ouvrent une fenêtre sur le passé mystique de la région, reliant les civilisations anciennes à l'histoire contemporaine du canton de Glaris.

Les traces romaines

Des témoignages du passé romain subsistent au bord du lac de Walenstadt et à Kerenzen, offrant un regard sur l'histoire ancienne du canton de Glaris. Ces vestiges architecturaux révèlent l'influence romaine dans la région, soulignant que vers l'an 1, le pays de Glaris faisait partie intégrante de la province romaine de Rhétie. Les fondations de constructions romaines persistent, dévoilant la présence durable de cette civilisation antique dans les paysages pittoresques de Glaris. Ces sites archéologiques transportent les visiteurs à travers le temps, offrant une immersion fascinante dans l'ère romaine au cœur de la Suisse moderne.

Eglises à la domination

La fondation du passé de Glaris remonte au VIe siècle après Jésus-Christ avec la construction de sa première église. Vers les années 700, les Alamans marquent leur arrivée dans le pays de Glaris. L'allemand devient la langue prédominante au XIIe siècle. Au XIIIe siècle, le canton entre sous l'égide du couvent de Säckingen, représenté par un mayor. La souveraineté oscille entre les Lenzbourg, le comte palatin Othon de Bourgogne, les Kybourg, pour finalement aboutir aux Habsbourg. Cette période tumultueuse sculpte l'identité de Glaris, façonnant un récit riche en héritage culturel et politique.

Sous l'empire des Habsbourg

Au XIIIe siècle, le canton de Glaris connaît un tournant crucial avec l'ascension de l'hégémonie des Habsbourg, cherchant à restreindre l'indépendance autrefois jouie par les Glaronnais, membres de la "Gemeinschaft der Männer des ganzen Tales Glarus," la Communauté des hommes de la totalité de la vallée de Glaris. Un combat pour la liberté s'engage. Cependant, en 1351, Glaris succombe à la domination de Zürich et de la Suisse centrale, scellant son destin au sein de la confédération helvétique et marquant un chapitre essentiel de son histoire médiévale.

L'héroïsme des Glaronnais

Les Glaronnais, après vaillamment repousser une tentative de reconquête des Habsbourgs, intègrent la Confédération suisse, marquant une étape décisive. En contrebas de Näfels, ils érigent un mur de barrage, dont les vestiges persistent aujourd'hui. Après la bataille de Sempach, leur audace les conduit à occuper Weesen, mais l'espoir est éphémère. Une nuit funeste de février 1388 voit la perte de la ville. Malgré ces revers, la ténacité des Glaronnais à Näfels témoigne de leur détermination à défendre leur indépendance dans les annales de l'histoire suisse.

Landsgemeinde et victoire ...

Les prémices de la constitution glaronnaise se tracent lors des premières Landsgemeinde en 1387. Un tournant décisif survient le 9 avril 1388, lorsque le pays de Glaris triomphe des Habsbourg à la bataille de Näfels, s'affranchissant définitivement de leur domination. En 1395, le canton rachète son indépendance du couvent de Säckingen. Toutefois, un fardeau persiste, symbolisé par un intérêt annuel versé à l'organisation religieuse jusqu'à son abolition à la fin du XVIIIe siècle. Ces épisodes forgent l'identité de Glaris, ancrée dans une lutte séculaire pour la liberté.

Glaris sous l'orage de 1798

En 1798, les troupes françaises envahissent la Suisse, catalysant la création de la République helvétique à Aarau en mars, sous la pression de la France. Le pays de Glaris se transforme en canton de Glaris, redessinant ses frontières. Johann Melchior Kubli devient sénateur élu représentant la région. En 1799, le canton est le théâtre d'affrontements entre puissances étrangères. Les Français forcent les Russes à se retirer après des pertes considérables. Conséquence tragique, 1 200 enfants glaronnais fuient vers d'autres cantons voisins, cherchant refuge et assistance. Une époque tumultueuse marque le destin de Glaris.

Les derniers articles


Les derniers articles