Les entrées des cantons dans la Confédération
Alliance des 3 contrées d'origines de la Suisse, Uri, Schwytz et Unterwald.
La région d'Appenzell, située le long de la rivière Glatt, a été colonisée dès le VIIe siècle, témoignant d'une riche histoire. Le monastère de Saint-Gall a exercé une influence profonde sur la vie des habitants locaux, façonnant leur culture et leurs coutumes. En 907, Herisau est mentionnée pour la première fois, soulignant son ancienne existence. Plus tard, en 1071, le nom d'Appenzell est officiellement enregistré, marquant une étape cruciale dans l'identité régionale. Ces événements historiques dévoilent la lente maturation de la région, où chaque siècle a laissé sa marque, créant un tissu complexe d'histoire et de tradition.
Le canton d'Appenzell a été le théâtre de nombreuses batailles au fil des siècles, chacune laissant une empreinte indélébile sur son histoire. Parmi ces affrontements, la bataille du Vögelinsegg en 1403 a marqué les esprits par son intensité et son impact sur la région. Deux ans plus tard, en 1405, une autre bataille cruciale a eu lieu au Stoss, contribuant à façonner le destin du canton. Ces confrontations héroïques ont forgé la résilience du peuple appenzellois et ont contribué à forger une identité marquée par la bravoure et la détermination face aux épreuves du temps.
Le 17 décembre 1513 demeure une date fondatrice pour Appenzell, qui a rejoint l'ancienne Confédération suisse en tant que 13e canton, scellant son destin au cœur de cette union fédérale. Toutefois, le 8 septembre 1597 a marqué un tournant lorsque le canton s'est divisé pour des motifs religieux. Appenzell a été partitionné en deux demi-cantons distincts : les Rhodes-Extérieures adoptant la foi protestante, tandis que les Rhodes-Intérieures demeuraient fidèles à la foi catholique. Cette division religieuse a sculpté une dualité au sein d'Appenzell, témoignant de la complexité de son histoire au sein de la Confédération suisse.
Entre 1798 et 1803, durant la période tumultueuse de la République helvétique, Appenzell a été intégré au canton du Säntis. Cette fusion a marqué une époque de changements politiques et administratifs. Cependant, avec l'Acte de Médiation en 1803, la structure cantonale d'Appenzell a été restaurée, réaffirmant son autonomie au sein de la Confédération suisse. Ce rétablissement a apporté stabilité et réconciliation après une période de transformations, consolidant l'identité cantonale et rappelant la résilience d'Appenzell face aux vicissitudes de l'histoire suisse.
En 1834, Appenzell a jeté les bases de son organisation politique en adoptant sa première constitution cantonale, un document qui a subi des modifications en 1876 et 1906 pour refléter l'évolution des temps. La période entre 1875 et 1913 a été marquée par une expansion significative, grâce à la construction de lignes ferroviaires qui ont stimulé l'industrie locale. En 1910, la population du canton a atteint son apogée avec 57 973 habitants, un chiffre impressionnant comparé aux 53 200 habitants en 2001, soulignant l'impact de ces développements sur la croissance démographique et l'évolution économique d'Appenzell.
En 1934, Johannes Baumann a marqué l'histoire d'Appenzell Rhodes-Extérieures en devenant le premier citoyen de la région à accéder au poste de conseiller fédéral. Les droits des femmes ont connu une évolution progressive, avec l'introduction du droit de vote et d'éligibilité au niveau local en 1972, et seulement en 1989 au niveau cantonal. En 1994, deux femmes ont brisé des barrières en étant élues pour la première fois au gouvernement. Cependant, en 1997, la Landsgemeinde, une tradition démocratique vieille de plusieurs siècles, a été abolie, reflétant les changements contemporains dans la structure politique d'Appenzell.
Alliance des 3 contrées d'origines de la Suisse, Uri, Schwytz et Unterwald.
Texte d'origine en latin
Texte d'origine en allemand